1. |
Hier
00:38
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2. |
Dernier hiver
04:30
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Paroles :
Y’est temps de mettre fin
Au frette, au cynisme
Pis à tout c’qui s’met dans l’chemin
J’ai vu demain
C’tait pas comme j’pensais
Mais y’avait d’quoi pareil
Pas de certitude
Juste un gros « bonne chance »
Et une p’tite tape dans le dos
Tiens, maudit hiver
Me v’là avec le calorifère
T’as pris un coup d’vieux
Tu penses pas qu’y’est temps qu’ta prennes ta retraite ?
Pi de toute façon
L’histoire tire à sa fin
Hache et massue en main
Je casse le mur
Le mur de l’ennui
Du temps d’avant
Un bras de fer inopportun dans le désert
Un plan foireux
S’opposant à ma colère froide
Tiens, re’v’là l’hiver
J’pense pas qu’y va veiller tard à soir
Y’a pris un coup d’vieux
On m’a dit qu’y s’en va hiberner
Pi de toute façon
L’histoire touche à sa fin
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3. |
Ainsi parlait Pinel
07:01
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Paroles :
Simple hérétique
Déviant
Défiant les sots
Y'écoute les mots
Simplement
Quand personne n’entend
Y s’entête à conter (Y m’a raconté)
Des histoires à l’envers (Des histoires à l’encontre)
Et il s’assure de ne pas tout froisser
Patient, il les apprivoisera
Les infidèles
C’est le temps
D’assembler les masses
De là-haut
Je vois tout c’qu’on peut être
Prends ton souffle
On plonge un peu plus haut
De là-haut
On comprend enfin c’qu’on veut s’dire
Y s’étonne de voir
Tous ces fous
S’affoler à l’entendre
Y’est parti de loin (Y voulait changer d’air)
Y’a tout foutu en l’air (Pour avancer plus loin)
Pour une chance de parler, de vibrer
Dans leurs yeux tout illuminer
Les éclairer
C’est le temps
D’assembler les masses
De là-haut
Je vois tout c’qu’on peut être
Prends ton souffle
On plonge un peu plus haut
De là-haut
On comprend enfin c’qu’on veut s’dire
Les cinglés
Les cinglés vivent pas à Pinel
Les vrais fous sont pas à Pinel
Les cinglés sont artificiels
Les malades vivent dans les gratte-ciels
Les vrais fous pensent qu’c’est ça le réel
Être hérétique c’est épuisant
C’est le temps
D’assembler les masses
De là-haut
Il voit tout c’quon peut être
Il prend son souffle
Il plonge un peu plus haut
De là-haut
Il comprend enfin qui il est
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4. |
Fille de Lune
04:52
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Paroles :
Elle ‘vire de bord
Le p’tit gars y traîne encore
Y perd le chemin
Chaque fois elle l’ramène su’l sien
Chaque fois un peu moins loin
Y veut respirer le même air qu’elle
Au bord du feu
Dans la brume
Qu’elle allume
Juste pour lui
Y s’en va la retrouver
Pour partager l’silence et la nuit
Pi je sais c’que j’vais faire
Pour pas perdre ma chance
Je vais ouvrir la terre
Pour te remercier
D’avoir ouvert ton cœur
À l’enfant qui meurt
Un sourire
Un autre beau matin à rire
Y rêvent ensemble
Le p’tit gars se sent aimé
Y va courir moins loin
Y’a quelqu’un pour lui tenir la main
Je sais comment j’vais faire
Pour transcender le mal
J’vais déchirer la mer
Et y enfermer le fatal
Tu as ouvert ton corps
À un homme pris dans le noir
Tu as ouvert ton cœur
À l’enfant qui meurt
Tu as ouvert ton corps
À un homme seul dans le noir
Hé, fille de lune
Attends, ton enfant soleil
Vient
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5. |
Ballade en haute mer
05:55
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Paroles :
C’est une ballade
En haute mer
Loin des rivages
Des points d’ancrage
On s’y trouve
Mais on y perd
Nos barrières,
Nos repères
Comment tenter
De la dompter
Quand chaque passage
Mène à l’orage
Et si ce qu’elle veut
C’est m’avaler
Jamais je pourrai
Lui dire non
Jeté à l’eau
Sans bouée, sans aide
L’ancre coule au fond
Comme moi elle sait pas nager
J’entre dans la mer
Sans attentes, sans air
Si tu veux de moi
Laisse-moi apprendre à nager
C’est une ballade en haute mer
Où chaque mirage
Est un naufrage
Et si t’as le temps
Lève les voiles
Elle est juste derrière toi
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6. |
Refuge
03:23
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7. |
Enfants de coeur
06:15
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Paroles :
Le corps
Au neutre
Dans la descente qui mène
Au clivage
J’ai tenté
Chaque fois
De rattraper le malaise
Le silence
On voulait
Un sens
La paix
On essaie encore de reprendre de l’air
On se recrée encore pour continuer
Et si au moins
Nos voix tremblaient pas tant
On pourrait se donner du temps à l’un, à l’autre
Et si seulement
On s’demandait au moins
Ça sert à quoi de tout démonter
Ça sert à quoi de pas se donner
À l’un, à l’autre
Le froid
Nous suit
Alors que pourtant rien n’a changé
Dans nos têtes
T’as contenu
Ma rage
Encaissé toutes les choses qu’on s’est dites en l’air
On brûlait
Toujours
En vain
On essaie encore d’écraser l’autre
Par sa raison, par son langage
Et si au moins
On s’oubliait pas
On pourrait se donner du temps aux uns, aux autres
Et si seulement
On assumait l’ivresse
Qu’on vit en cessant de crier
Qu’on perd en se prenant toujours
À l’un, à l’autre
Et si au moins
On l’oubliait pas
Les enfants de cœur arrivent tout l’temps
À bout de tout
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8. |
Ainsi parlait Pinel
07:01
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Mangeur de Rêves Montreal, Québec
Mangeur de Rêves est un groupe de rock québécois né à Montréal en
2016. Influencés par les sons prog,
folk, pop, post-rock et métal, les musiciens créent un alliage éclectique et fidèle à ses racines québécoises, en explorant des thèmes issus de la psychologie des profondeurs, de la mythologie et des relations humaines.
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